PASCALE KAPARIS
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Lab-Labanque , Béthune
Exposition du 2 avril au 11 juillet 2010
Vernissage Jeudi 1er avril 2010 à 18h30.

Une publication, éditée par le Lab-Labanque et les éditions Filigranes, sera en vente à l'occasion de l'exposition.

Pièces sur l'amour - Film (53’) - Réalisé par Pascale Kaparis / extrait

Pièces sur l'amour (sonore)

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Glimpse and Glide - Documentaire (12’) - Film d'Armand Morin sur Pascale Kaparis / extrait

 

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Pierre Wat (L'Inaperçu, extrait)
Labyrinthes, disais-je de ses dessins : labyrinthes intimes, c’est certain, où ce sont la déambulation et l’errance, plus qu’une hypothétique échappée, qui donnent vie à cela. Il y a dans ces dessins tant de bifurcations, de repentirs visibles, de faux effacements, d’aveux esquissés puis abandonnés, il y a tant d’enroulements, de noeuds et de sang qui circule. C’est la vie, qui irrigue tout cela. Dessins écorchés vifs. Où la dissection est la modalité d’une traque de la vie. Où le pinceau-scalpel ne tue pas mais fouille, inspecte, interroge sans fin. Si l’amour existe, alors, où va-t-il se nicher, dans quel organe vital ? « Quelles sont les sensations, dans le corps ? », demandait-elle à ces jeunes gens qui se tenaient devant sa caméra. Il y a, chez Pascale Kaparis, un désir de voir et de savoir dont ses oeuvres sont le constat d’échec. A suivre les lignes qu’elle trace et entremêle, on se heurte souvent à des trajets brisés, et à des faux raccords.

Frédéric Emprou (Les Partitions du sentiment, extrait)
Vaste portrait en creux, Pièces sur l’amour s’improvise à la façon de la caisse de résonances qui reproduit sur un mode allusif, les pulsations et les éclats de cette fiction sans fin. La retranscription de Pascale Kaparis ne prétend pas à l’épuisement de son sujet, mais peut-être celui d’une approche de son temps si caractéristique, fait de présent et d’inactuel : le moment prolongé des recommencements et des inachèvements. Possible clé à Pièces sur l’amour, on se souviendra de la limpidité et du laconisme de la phrase de Barthes ramenant à cette irréductibilité, à la fois toute simple et éternel préalable : « c’est l’histoire donc d’un amoureux qui parle et qui dit ».

Ed Hanssen (La mise à nu des interviews sur l'amour, extrait)
Quand je représente un visage, je cherche à être au plus près de la vérité de ce visage. Je filme les mouvements imperceptibles de la face. Je me souviens avoir vu au Louvre, deux portraits de femme peints par un artiste allemand du 18e siècle, une femme d’âge mûre et une vieille femme. Ces portraits peints bougeaient lentement, imperceptiblement par petits glissements. (...)
EH : Le titre, « Pièces sur l’amour », ne couvre-t-il pas en fait que partiellement ton exploration, je veux dire, le sujet de l’amour n’est peut-être qu’un prétexte pour faire ton travail d’artiste, pour mettre le doigt sur ce qui se passe au niveau du visage ? PK : J’ai fait l’expérience – comme tout le monde sûrement – de voir que l’expression d’un visage peut être en décalage avec le sens des mots, de voir à quel point le visage et le langage peuvent être dissociés. Ce qui me perturbe c’est la distorsion, l’écart entre visage/corps et langage qui mène à des non-sens. Un visage peut mentir. Je crois que je cherche une certaine vérité ou la vérité. Je filme ces jeunes personnes avec leurs propres questions qu’on entend mais je filme aussi ce qu’on n’entend pas. Par exemple, les mouvements et manifestations du trouble sont des mots, des indices. Et les gens restent impénétrables ! Est-ce que la déconstruction du langage peut faire en sorte qu’on aille plus directement à ce qui paraît impénétrable ? Est-ce que la déconstruction du langage peut approcher une certaine vérité ?



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DRUFABRIEK, Ulft, Pays-Bas
Exposition jusqu'au 1er mai 2010
Première 27 janvier 2010


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Vormzand - Film (28’) - Réalisé par Pascale Kaparis / extrait

L'événement est relayé par l'ambassade de France à Amsterdam.
Maison Descartes, institut français culturel à Amsterdam
Dru Fabriek